Algérie

Pêcheur

Oran

Pêcheur
Pêcheur

Blanche Neige

Oran

Blanche Neige
Blanche Neige

Boutique

Oran

Boutique
Boutique

Carrefour de la cité

Oran

Carrefour de la cité
Carrefour de la cité

Cathédrale

Oran

Cathédrale
Cathédrale

Cimetierre juif

Oran

Cimetierre juif
Cimetierre juif

Coca

Oran

Coca
Coca

Enfants

Enfants
Enfants

Filets

Filets
Filets

James Dean

Oran

James Dean
James Dean

Jeunes gens

Jeunes gens
Jeunes gens

Monument

Oran

Monument
Monument

Mosquée

Oran

Mosquée
Mosquée

Olives

Oran

Olives
Olives

Cité Jean de La Fontaine

Oran

Cité Jean de La Fontaine
Cité Jean de La Fontaine

Oran

Santa Cruz

Oran
Oran

Santa Cruz

Oran

Santa Cruz
Santa Cruz

Poissonnerie Labdouni

Poissonnerie Labdouni
Poissonnerie Labdouni

Ramadan

Ramadan
Ramadan

Rond point

Oran

Rond point
Rond point

Sheraton

Oran

Sheraton
Sheraton

Vieux quartier

Oran

Vieux quartier
Vieux quartier

Mode

Oran

Mode
Mode

Volutes

Volutes
Volutes

Olives

Oran

Olives
Olives

Mers el Kébir

Oran

Mers el Kébir
Mers el Kébir

Port de pêche

Oran

Port de pêche
Port de pêche

Sidi Blel

Pêcherie d'Oran

Sidi Blel
Sidi Blel

Poissonnier

Pêcherie d'Oran

Poissonnier
Poissonnier

Sortie scolaire

Sortie scolaire
Sortie scolaire

Oran la nuit

Oran

Oran la nuit
Oran la nuit

Oran la nuit

Oran

Oran la nuit
Oran la nuit

"L'homme est toujours curieux de voir ce qui est de l'autre côté du mur" me dit Abdou, le targui sédentaire, nomade dans l'âme.
Peut-être était-ce ce qui m'amenait là, au coeur du désert, dans cette ville surgie au milieu de nulle part où les touaregs se sont arrêtés, chassés par la sécheresse. "C'est la nature qui a sédentarisé les nomades, le gouvernement Algérien les a sauvés" ajoute-t-il
Dans l'air glacé du matin, à l'ombre des après midis torrides, les touaregs observent le ciel, les étoiles, le vent, le sable, cette absence peuplée. "Rien n'est plus peuplé qu'un désert" nous dit Bali, "Quand il pleut la vie qui attend réapparaît partout". Abdou encore: "Ca prendra un mois ou un an, là ça va faire vingt ans, mais quand la pluie reviendra nous retournerons au désert. La maison, c'est le tombeau d'un vivant".
En quête d'un ailleurs, d'un soi qui serait plus que soi même, de rencontres avec d'autres êtres, peut-être y a-t-il en chacun de nous un targui qui attend la pluie.
Avec ce vent du Sud qui pleut de l'ocre, mes pensées vont vers ceux qui nous ont accueillis, et ceux qui nous ont juste fugitivement souri. Qu'y a-t-il de plus précieux qu'un sourire?
Un jour la pluie est venue, on n'a retrouvé de Bali Hotmani, le poète joueur de oud, que son quatre quatre, il a été emporté par ce désert qu'il aimait tant.


Textes et images © Jean Barak - Tous droits réservés - Réalisation : Pickabee