Algérie

Baptème

Beni Abbes

Baptème
Baptème

Baroud

Beni Abbes

Baroud
Baroud

Baroudeur en herbe

Beni Abbes

Baroudeur en herbe
Baroudeur en herbe

Baroudeur en herbe

Beni Abbes

Baroudeur en herbe
Baroudeur en herbe

Baroud

Beni Abbes

Baroud
Baroud

Baroudeurs

Beni Abbes

Baroudeurs
Baroudeurs

Baroudeurs

Beni Abbes

Baroudeurs
Baroudeurs

Baroudeur en herbe

Beni Abbes

Baroudeur en herbe
Baroudeur en herbe

Baroud

Beni Abbes

Baroud
Baroud

Faire parler la poudre

Mouloud à Beni Abbes

Faire parler la poudre
Faire parler la poudre

Vieux fusils

Beni Abbes

Vieux fusils
Vieux fusils

Le feu

Beni Abbes

Le feu
Le feu

Enfer

Beni Abbes

Enfer
Enfer

Baroud

Beni Abbes

Baroud
Baroud

Fusils

Mouloud à Beni Abbes

Fusils
Fusils

Faire parler la poudre

Beni Abbes

Faire parler la poudre
Faire parler la poudre

Frayeur

Beni Abbes

Frayeur
Frayeur

Frayeur

Beni Abbes

Frayeur
Frayeur

Frayeur

Beni Abbes

Frayeur
Frayeur

"L'homme est toujours curieux de voir ce qui est de l'autre côté du mur" me dit Abdou, le targui sédentaire, nomade dans l'âme.
Peut-être était-ce ce qui m'amenait là, au coeur du désert, dans cette ville surgie au milieu de nulle part où les touaregs se sont arrêtés, chassés par la sécheresse. "C'est la nature qui a sédentarisé les nomades, le gouvernement Algérien les a sauvés" ajoute-t-il
Dans l'air glacé du matin, à l'ombre des après midis torrides, les touaregs observent le ciel, les étoiles, le vent, le sable, cette absence peuplée. "Rien n'est plus peuplé qu'un désert" nous dit Bali, "Quand il pleut la vie qui attend réapparaît partout". Abdou encore: "Ca prendra un mois ou un an, là ça va faire vingt ans, mais quand la pluie reviendra nous retournerons au désert. La maison, c'est le tombeau d'un vivant".
En quête d'un ailleurs, d'un soi qui serait plus que soi même, de rencontres avec d'autres êtres, peut-être y a-t-il en chacun de nous un targui qui attend la pluie.
Avec ce vent du Sud qui pleut de l'ocre, mes pensées vont vers ceux qui nous ont accueillis, et ceux qui nous ont juste fugitivement souri. Qu'y a-t-il de plus précieux qu'un sourire?
Un jour la pluie est venue, on n'a retrouvé de Bali Hotmani, le poète joueur de oud, que son quatre quatre, il a été emporté par ce désert qu'il aimait tant.


Textes et images © Jean Barak - Tous droits réservés - Réalisation : Pickabee