Algérie

Père Bernard

Oran

Père Bernard
Père Bernard

Bibliothèque

Oran

Bibliothèque
Bibliothèque

Billard

Oran

Billard
Billard

Nuit

Oran

Nuit
Nuit

Bysantine

Oran

Bysantine
Bysantine

Evéché d'Oran



Colimaçon

Oran

Colimaçon
Colimaçon

Football

Oran

Football
Football

Front de mer

Oran

Front de mer
Front de mer

Jour de grève à la gare

Oran

Jour de grève à la gare
Jour de grève à la gare

Gouvernator

Oran

Gouvernator
Gouvernator

Marché aux fleurs

Oran

Marché aux fleurs
Marché aux fleurs

Marches

Oran

Marches
Marches

Minaret

Oran

Minaret
Minaret

Monseigneur Georger

Evèque d'Oran

Monseigneur Georger
Monseigneur Georger

Monsieur Madjoub

Oran

Monsieur Madjoub
Monsieur Madjoub

En panne

En panne
En panne

Pêcheurs

Pêcherie d'Oran

Pêcheurs
Pêcheurs

Perspective

Oran

Perspective
Perspective

Place

Oran

Place
Place

Poissonniers

Oran

Poissonniers
Poissonniers

Soraya

Soraya
Soraya

Soraya

Soraya
Soraya

Soraya

Soraya
Soraya

Ravaudage

Pêcherie d'Oran

Ravaudage
Ravaudage

Salle des ordinateurs

Oran

Salle des ordinateurs
Salle des ordinateurs

Santa Cruz

Oran

Santa Cruz
Santa Cruz

Santé!

Oran

Santé!
Santé!

Vieille ville

Oran

Vieille ville
Vieille ville

Voile

Voile
Voile

"L'homme est toujours curieux de voir ce qui est de l'autre côté du mur" me dit Abdou, le targui sédentaire, nomade dans l'âme.
Peut-être était-ce ce qui m'amenait là, au coeur du désert, dans cette ville surgie au milieu de nulle part où les touaregs se sont arrêtés, chassés par la sécheresse. "C'est la nature qui a sédentarisé les nomades, le gouvernement Algérien les a sauvés" ajoute-t-il
Dans l'air glacé du matin, à l'ombre des après midis torrides, les touaregs observent le ciel, les étoiles, le vent, le sable, cette absence peuplée. "Rien n'est plus peuplé qu'un désert" nous dit Bali, "Quand il pleut la vie qui attend réapparaît partout". Abdou encore: "Ca prendra un mois ou un an, là ça va faire vingt ans, mais quand la pluie reviendra nous retournerons au désert. La maison, c'est le tombeau d'un vivant".
En quête d'un ailleurs, d'un soi qui serait plus que soi même, de rencontres avec d'autres êtres, peut-être y a-t-il en chacun de nous un targui qui attend la pluie.
Avec ce vent du Sud qui pleut de l'ocre, mes pensées vont vers ceux qui nous ont accueillis, et ceux qui nous ont juste fugitivement souri. Qu'y a-t-il de plus précieux qu'un sourire?
Un jour la pluie est venue, on n'a retrouvé de Bali Hotmani, le poète joueur de oud, que son quatre quatre, il a été emporté par ce désert qu'il aimait tant.


Textes et images © Jean Barak - Tous droits réservés - Réalisation : Pickabee